Chef d’entreprise, je m’engage autrement

Faire prospérer son entreprise

Publié le 21 Oct 2021

Adhérente Les Mousquetaires depuis 2009, Corinne Roger-Dufayet conjugue son quotidien de chef d’entreprise avec différents mandats à la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI). Elle nous raconte son quotidien si enrichissant.

C’est en 2009 que Corinne Roger-Dufayet et son mari décident de reprendre un Intermarché dans le Pas-de-Calais. Très vite, le couple devient maître de stage et reçoit des futurs adhérents dans le cadre de leur formation en alternance.
Pour Corinne, c’est le premier contact avec le tiers-temps, cette possibilité offerte à tous les adhérents de participer à la vie du Groupement. En parallèle, Corinne décide de s’impliquer autrement.

Avez-vous tout de suite eu envie de vous engager autrement ?

Oui et non. Lorsque nous nous sommes lancés dans l’aventure de la création d’entreprise, nous avons dû apprendre un tout autre métier. Je travaillais auparavant dans l’industrie pharmaceutique et mon mari était podologue-pédicure. J’ai donc eu besoin d’un certain temps pour prendre mes marques dans l’entreprise. Pour autant, je me suis très vite impliquée dans le tiers-temps. Nous avions choisi d’adhérer au Groupement Les Mousquetaires, et pour nous, faire du tiers-temps, c’était une évidence.

Est-ce que cela vous plaisait ?

Oui beaucoup ! Nous étions maîtres de stage. Nous avons accueilli de nombreux futurs chefs d’entreprise en formation auxquels nous transmettions notre savoir-faire. C’est très agréable de pouvoir donner du temps à d’autres. C’est d’ailleurs ce que j’ai fait par la suite mais à la CCI.

Justement, comment s’est passé cette transition ?

Nous avons repris l’Intermarché en 2009 et dès 2014, je me suis inscrite au Medef qui est le premier réseau des entrepreneurs de France et qui a pour but de favoriser la liberté d’entreprendre. J’ai participé à de nombreuses réunions et en 2016, j’ai été élue avec d’autres sur la liste du Medef et j’ai tout de suite intégré la commission commerce.

Quel était votre rôle ?

Ma mission était d’aider les commerçants de ma ville. Pour cela, je faisais de la veille sur l’activité commerciale de ma zone, je devais aussi organiser des événements pour animer le centre-ville comme des fêtes de commerçants ou des journées à thème par exemple. C’était passionnant.

Et cela ne vous prenait pas trop de temps ?

Non ! En fait, la charge de travail est très fluctuante. L’organisation d’événements est ce qui prend le plus de temps. Il faut passer beaucoup d’appels téléphoniques, penser et créer des animations… Mais sinon, ma mission se fait de manière assez naturelle. Lorsque je fais mes courses par exemple, je m’arrête pour discuter avec les commerçants pour voir s’ils vont bien, s’ils ont des besoins particuliers, des revendications et j’essaie de voir ce que je peux faire pour les aider.

Vous avez récemment été obligée de quitter vos sections à la CCI à cause de votre déménagement. Souhaitez-vous continuer à vous engager ?

Oui ! J’ai tellement aimé exercer mes mandats précédents que je compte bien m’engager à nouveau. J’ai déjà eu des contacts à la CCI du Grand Lille dont je dépends désormais.
Les élections se dérouleront en fin d’année 2021, je serai sur la liste ! Je me lancerai peut-être aussi sur d’autres mandats dans les Prud’hommes ou la Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail (Carsat). Il y a de nombreuses possibilités pour s’engager.

Et côté Groupement, quels sont vos projets ?

Avec mon mari, nous venons de créer un Brico Cash dans la région lilloise alors pour l’instant, la priorité est de prendre nos marques. Mais à l’avenir, nous pourrions peut-être diriger un second magasin. Et je pourrais, dans le cadre du tiers-temps, accompagner mes collègues adhérents pour leur permettre eux aussi de prendre des mandats. Cela renforcerait la visibilité du Groupement et ça, c’est toujours une bonne chose.