Jeune adhérent, pourquoi je me suis lancé (et je ne le regrette pas)

S’épanouir au travail

Publié le 06 Août 2021

Jeune chef d’entreprise : pourquoi j’ai choisi la grande distribution

Thomas Sauvage a 38 ans. En janvier 2021, avec son compagnon, il a ouvert un magasin Intermarché en petite couronne nantaise. Pour nous, il revient sur son choix de se lancer dans l’aventure de la grande distribution mais aussi sur ses premiers pas de chef d’entreprise.

Comment est née l’idée de cette reconversion ? 

Au cours d’un apéritif ! Nous étions avec des amis qui avaient repris un Intermarché et comme, avec mon compagnon, nous avions le sentiment d’être au bout de nos projets professionnels respectifs, on s’est dit que l’idée était séduisante. Jamais je n’aurais pensé, au début de ma carrière, me retrouver propriétaire d’un point de vente !

Quels étaient vos métiers auparavant ? 

Mon compagnon était directeur d’agence bancaire et moi, j’ai fait des études d’économie et de droit pour me rendre compte que je n’avais pas du tout envie de travailler dans ce secteur. Je me suis ensuite formé à la coiffure et j’ai fini par avoir mon propre salon.

Avez-vous envisagé de rejoindre une franchise avant Intermarché ? 

Non. Nos amis qui sont aussi dans le Groupement sont très satisfaits de l’organisation et du mode de gouvernance. Ainsi, nous avons été séduits par le fait que les adhérents jouissent d’une grande liberté d’action dans leurs magasins. Il n’y a pas une direction centrale qui décide pour tout le monde. Le fonctionnement est collégial.

Pourquoi avoir choisi la grande distribution ?  

Nous sommes très sensibles à la question de l’alimentation. Aujourd’hui, les choses changent. Les consommateurs sont plus attentifs à ce qu’ils mangent. Ils veulent consommer local, moins gras, moins salé, moins sucré. En optant pour une enseigne de grande distribution, nous avions envie de participer à ce changement de société.

Et de ce côté aussi, vous avez été séduit par Intermaché ? 

Oui ! Peu de gens le savent mais Intermarché est la seule enseigne à fabriquer ses produits de marque distributeurs. Et pour nous, propriétaires, c’est la garantie que nous savons ce que contiennent tous ces produits.

Avez-vous rencontré d’autres adhérents avant de débuter le parcours de recrutement ? 

Oui, pour pouvoir décider en toute conscience, nous avons rencontré plusieurs adhérents. A chaque fois, nous avons été très bien reçus. Les adhérents étaient aux petits soins avec nous. Ils nous ont raconté leur quotidien, leurs réussites, mais aussi leurs difficultés car cela fait partie de l’expérience d’un chef d’entreprise. Ils nous ont vraiment ouvert leurs portes, et même leurs livres de compte ! 

La solidarité et l’entraide, c’est une réalité chez les Mousquetaires et ça a tout de suite beaucoup compté pour nous.

Pour vous qui n’êtes pas issus de la grande distribution, ce n’est pas compliqué de reprendre un magasin ? 

C’est un peu vertigineux oui, mais nous avons été très bien accompagnés. Il y a d’abord eu la phase de recrutement où nous avons vraiment pu faire connaissance avec Le Groupement Les Mousquetaires. Vient ensuite la formation. Là, on rentre vraiment dans les détails de ce que doit savoir un chef d’entreprise. Et, même si j’avais ma propre entreprise, gérer un magasin de 2500 m2 et une cinquantaine d’employés, c’est très différent. J’ai beaucoup appris. En plus, lors de la reprise de notre point de vente, nous avons eu la chance de bénéficier de l’accompagnement des précédents propriétaires. Nous avons repris les rênes du magasin en janvier 2021 mais dès octobre 2020, nous étions dans les murs, aux côtés de nos prédécesseurs. 

Et comment s’est passé votre premier mois en tant que chef d’entreprise ? 

Très bien ! Les collaborateurs et les clients nous connaissaient. Nous étions déjà intégrés à l’entreprise depuis quelques temps, donc ça a été plus facile. Néanmoins, nous avions envie de changer certaines choses, notamment liées à l’organisation des plannings, à la gestion du personnel. Les habitudes de travail étaient bien ancrées avec les anciens adhérents. Alors, logiquement, il y a eu quelques crispations avec les équipes. Nous avons eu besoin d’expliquer nos décisions et elles ont été comprises. Aujourd’hui, ça va mieux.

Au bout de combien de temps avez-vous commencé à faire du tiers-temps ? 

Tout de suite ! J’avais envie de participer à la dynamique du Groupement. Aux côtés d’Aurore Cribier, une autre adhérente, j’ai intégré l’équipe Recrutement. Le tiers-temps, c’est passionnant, c’est très enrichissant. On rencontre beaucoup de monde, on parle de nos pratiques et on avance ensemble.

Et avec du recul, que pensez-vous de cette expérience ? 

C’est très enrichissant ! Nous apprenons de nouvelles choses tous les jours. Notre quotidien est très varié, il n’y pas de routine et nous avons plein de projets pour notre magasin. Bien sûr, on n’oublie pas non plus que nous avons une obligation de résultat. Récemment, un concurrent a ouvert un magasin dans le secteur de notre point de vente. Sa communication est assez agressive alors nous réfléchissons à la manière la plus adéquate de répondre à cela. 

C’est sûr, être chef d’entreprise, ça n’est pas de tout repos mais c’est ça qui est passionnant !

*Tiers-temps : Environ deux jours par semaine, les adhérents assurent bénévolement la gestion du Groupement afin de maintenir son bon fonctionnement.

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