Nous gérons plusieurs points de vente

Faire prospérer son entreprise

Publié le 31 Mar 2022

En Dordogne, Éric Ferrer et sa femme Goretti  possèdent trois points de vente : un Intermarché, un Netto et un Bricorama. Comment en sont-ils arrivés là ? Comment gèrent-ils ces magasins si différents ? Quelle complémentarité y trouvent-ils ? Ils nous racontent leur expérience, symbole d’un ancrage territorial fort.

Un pur hasard

Lorsqu’ils se sont rencontrés, Éric et Goretti ne s’imaginaient pas qu’ils possèderaient un jour plusieurs points de vente. « On s’est rencontré dans l’Intermarché que dirigeait Éric au Portugal. J’étais responsable de la partie accueil, presse et bijoux », précise Goretti. 

Au bout de quelques années, le couple décide de partir pour la France et ouvre un Intermarché Contact à Bordeaux. Pendant 15 ans, la petite surface fait le bonheur des deux adhérents qui finissent par déménager pour la campagne dordognaise.

« On cherchait à racheter un magasin et les précédents propriétaires ne souhaitaient pas dissocier leur Intermarché de leur Netto. Comme on voulait vraiment s’implanter dans la région, on a dit oui ! »

En 2020, six ans après la reprise de leurs deux points de vente, ils acquièrent le Bricorama qui se situe en face de leur Intermarché. Là encore, il s’agit d’un concours de circonstances. Le magasin ne trouvant pas de repreneur et le couple se laisse convaincre pour franchir le pas.

Goretti précise :

« Au départ, on pensait que ça n’était pas possible parce que nous n’y connaissions rien en bricolage. Mais après réflexion, on s’est lancé et on a été très bien accompagné ! »

Des journées bien remplies

Les trois points de vente du couple sont proches les uns des autres. Le Netto se situe à une extrémité du village tandis que l’Intermarché et le Bricorama sont à l’autre extrémité soit à cinq minutes de voiture.

« Il est parfois plus rapide de se rendre dans notre Bricorama que dans la réserve de notre Intermarché », s’amuse Éric.

Question organisation, le couple jongle avec les particularités des différents magasins. 

« L’Intermarché est beaucoup plus grand que les deux autres points de vente, il emploie 60 salariés et 20 supplémentaires pendant l’été. Sa gestion nous prend donc plus de temps. »

Et si leur Intermarché et leur Netto fonctionnent avec les mêmes processus, ce n’est pas encore le cas du Bricorama dont l’enseigne a rejoint le Groupement en 2018 . « La comptabilité a un système propre et il y a moins d’interlocuteurs, mais c’est une gymnastique à laquelle on s’habitue vite » précise Goretti.

Une présence quotidienne

Tous les jours, le couple s’astreint à passer un peu de temps dans les trois points de vente.

« Il est important de prendre le pouls. Il y a toujours des imprévus. Mais, évidemment, on s’appuie sur nos directeurs de magasin qui peuvent tout gérer sans nous ! »

Comme d’autres adhérents, Éric et Goretti avouent ne pas compter leurs heures.

Ce qui n’empêchent pas Éric de s’impliquer dans le tiers-temps* en tant qu’administrateur adjoint à l’Union des Mousquetaires**.

Goretti, quant à elle, accueille très régulièrement les futurs adhérents pendant les stages pratiques de la formation initiale. 

Et quand on évoque leur futur professionnel, le couple est très accordé : « Pas de point de vente supplémentaire pour le moment ». Ce qui ne les empêche pas de se projeter vers d’autres aventures ! « On souhaite transférer notre Intermarché pour pouvoir l’agrandir. Avoir des projets, être en mouvement, c’est vital pour nous ! »

*Tiers-temps : Environ deux jours par semaine, les adhérents assurent bénévolement la gestion du Groupement afin de maintenir son bon fonctionnement.
**Entité en charge du recrutement, de la formation et de l’accompagnement des chefs d’entreprise indépendants du Groupement Les Mousquetaires.

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